Commerce extérieur Les filières animales contribuent aux résultats record des 5 derniers mois

(© ministère de l'Agriculture)

En mai, la progression des échanges est plus vive à l’exportation qu’à l’importation, surtout avec les pays tiers, note une étude des services du ministère de l’Agriculture.

L’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 790 millions d’euros en mai 2011, en hausse de 466 millions d’euros par rapport à mai 2010.

L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 4.562 millions d’euros, en hausse de 2.038 millions (+ 81 %) par rapport aux cinq premiers mois de 2010.

Depuis début 2009, les exportations mensuelles de produits agricoles et agroalimentaires ont crû de plus de 50 % en valeur.

Redressement à l’export des filières animales

Si ces chiffres résultent des exportations massives de céréales de ces derniers mois, en volume et en prix, ils s’expliquent aussi par le redressement à l’export des filières animales.

Toutes destinations confondues, l’excédent des produits laitiers progresse de 13 %. Celui de mai (234 millions d’euros) porte le cumulé depuis janvier 2011 à 1,28 milliard d’euros contre 1,13 milliard sur les 5 premiers mois de 2010. Les produits laitiers vendus à l’étranger (lait écrémé en poudre pour la consommation humaine, fromages frais et brie, lactosérum en poudre pour la consommation animale) progressent en fait aussi bien en volumes et qu’en prix.

A noter aussi, l’important redressement du commerce des animaux en vif, avec les pays tiers en particulier, vers lesquels les exportations progressent en produits animaux (animaux vivants, viandes et produits laitiers) : + 46 % par rapport à mai 2010 après + 30 %. Résultat : l’excédent est au total de 531 millions d’euros depuis janvier contre 483 millions en 2010.

Sur l’Union européenne, la hausse des ventes n’est pas non plus seulement liée au dynamisme des ventes de céréales (blé, maïs, orge) et de boissons. Elle s’explique également par les exportations de produits laitiers. Légèrement plus accentuées en nombre de têtes qu’en valeur, les ventes de bovins repartent à la hausse, notamment vers l’Italie.